Présentation de l'Editeur
Néant
FICHE TECHNIQUE DU LIVRE
Titre : Graziella
Auteur : Alphonse de LAMARTINE
Edition : ÉDITIONS G. P., 80, RUE SAINT - LAZARE, PARIS
est le vingt-neuvième de la
BIBLIOTHÈQUE
ROUGE & OR
ILLUSTRATIONS DE GUY SABRAN
Couleurs pleine page hors-texte annotées et
couleurs et noir & blanc in texte.
Le beau jeune homme et moi étions inséparables. p. 6
Elle me conduisait aux meilleures places. p. 11
Je menais une vie contemplative. p. 23
Nous suivions la mer qui fuyait avec nous. p. 39
Le marché fut conclu pour trente-deux sequins. p. 59
L'eau claire puisée par elle dans une petite jarre. p. 70
Notre retour à Naples fut une véritable fête. p. 96
Je lui apprenais à épeler les lettres sur les livres. p. 122
Jamais l'image de Graziella ne m'avait apparu aussi ravissante. p. 135
Il a été achevé d'imprimer pour
les ÉDITIONS G. P. à Paris
en Juillet 1949
sur les presses de
l'Imprimerie G. Maillet et Cie
à Saint-Ouen
Photogravure S. T. O.
C. O. L. : 11. 0282 ÉDITION 1952 Dépôt légal n° 187
Copyright 1949, by ÉDITIONS G. P. Paris
Reliure : Cartonnée en pelline ivoire, dos orné, plat décoré au balancier.
Nombre de pages : 191 TABLE DES MATIÈRES : NON
Poids : 426 grammes Format : 150 x 205 mm
I.S.B.N : NON Code Barre = EAN : NON
Printed in France
Livre épuisé chez l'Editeur
EXTRAIT Graziella by, Alphonse de LAMARTINE page 57
En parlant ainsi, nous descendions légèrement les rues en pente de Procida. Nous arrivâmes bientôt sur la « marine ». C'est ainsi qu'on appelle la plage voisine de la rade ou du port dans l'archipel et sur les côtes d'Italie. La plage était couverte de barques d'Ischia, de Procida et de Naples, que la tempête de la veille avait forcées de chercher un abri dans ses eaux. Les marins et les pêcheurs dormaient au soleil, au bruit décroissant des vagues, ou causaient par groupes assis sur le môle. A notre costume et au bonnet de laine rouge qui recouvrait nos cheveux, ils nous prirent pour de jeunes matelots de Toscane ou de Gênes qu'un des bricks qui portent l'huile ou le vin d'Ischia avait débarqués à Procida.
Nous parcourûmes la « marine » en cherchant de l'œil une barque solide et bien gréée, qui pût être facilement manœuvrée par deux hommes, et dont la proportion et les formes se rapprochassent le plus possible de celle que nous avions perdue. Nous n'eûmes pas de peine à la trouver. Elle appartenait à un riche pêcheur de l'île, qui en possédait plusieurs autres. Celle-là n'avait encore que quelques mois de service. Nous allâmes chez le propriétaire, dont les enfants du port nous indiquèrent la maison.
Cet homme était gai, sensible et bon. Il fut touché du récit que nous lui fîmes du désastre de la nuit et de la désolation de son pauvre compatriote de Procida. Il n'en perdit pas une piastre sur le prix de son embarcation; mais il n'en exagéra point la valeur, et le marché fut conclu pour trente-deux sequins d'or que mon ami lui paya comptant. Moyennant cette somme, le bateau et un gréement tout neuf, voiles, jarres, cordages, ancre de fer, tout fut à nous.
Nous complétâmes même l'équipement en achetant dans une boutique du port deux capotes de laine rousse, une pour le vieillard, l'autre pour l'enfant; nous y joignîmes des filets de diverses espèces, des paniers à poisson et quelques ustensiles grossiers de ménage à l'usage des femmes. Nous convînmes avec le marchand de barques que nous lui payerions le lendemain trois sequins de plus si l'embarcation était conduite le jour même au point de la côte que nous lui désignâmes. Comme la bourrasque baissait et que la terre élevée de l'île abritait un peu la mer du vent de ce côté, il s'y engagea, et nous repartîmes par terre pour la maison d'Andréa.
Reproduction interdite
ANNEXE
Graziella, by Alphonse de LAMARTINE
Editeur : Editions G.P - Bibliothèque Rouge Et Or (1949)
A.S.I.N : B003B15YP6
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Alphonse de Lamartine