Présentation de l'Editeur
MIL SEPT CENT QUATRE-VINGT-TREIZE. La guerre de Vendée fait rage. « Bleus » et « Blancs » s'affrontent férocement.
Le bataillon du Bonnet-Rouge fouille le bois de la Saudraie et y découvre, tapis au plus profond d'un fourré, une mère et ses trois enfants, qui fuient la bataille où le père a trouvé la mort. Les trois marmots
sont adaptés par le bataillon.
Cependant, la corvette anglaise The Claymore, tous feux éteints, fait voile vers les côtes de France. Elle transporte des troupes royalistes. Si la corvette parvient à
débarquer ces troupes, les « Blancs » espèrent bien faire triompher la cause du roi.
Les trois enfants tomberont entre les mains des Chouans, qui les garderont en otages. Seront-ils sauvés? Et comment se
terminera le duel qui oppose le marquis de Lantenac, farouche royaliste, et son neveu, commandant républicain? Voilà ce que révèle la lecture de ce roman, qui figure parmi les plus célèbres de Victor Hugo.
FICHE TECHNIQUE DU LIVRE
Titre : quatre-vingt-treize
Auteur : Victor HUGO
Edition : HACHETTE
ÉDITION ABRÉGÉE POUR LA BIBLIOTHÈQUE VERTE
ILLUSTRATIONS DE JEAN RESCHOFSKY
Couleurs pleine page hors-texte annotées,
et noir & blanc in texte.
Halmalo baisa la fleur de lys. page 64
Trois fois il ajusta Gauvain. page 128
« Guéchamp, une échelle! » page 160
La mère hurla : « Mes enfants! » page 224
IMPRIMÉ EN FRANCE PAR BRODARD ET TAUPIN
6, place d'Alleray - Paris
Usine de la Flèche, le 17-05-1972.
6494-5 - Dépôt légal n° 5212, 2e trimestre 1972.
20-01-3802-01
© Librairie Hachette 1972
Tous droits de traduction, de reproduction
et d'adaptation réservés pour tous pays.
LIBRAIRIE HACHETTE, 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, PARIS VIe
Reliure : cartonnage pelliculé, à dos carré, illustré couleurs in recto.
BRODARD ET TAUPIN RELIURE
Nombre de pages : 245 TABLE DES MATIÈRES : OUI
Poids : 200 grammes Format : 110 x 165 mm
I. S. B. N : NON Code Barre = EAN : NON
Livre épuisé chez l'éditeur.
EXTRAIT quatre-vingt-treize, by Victor HUGO page 63

- C'est bien. Ecoute, Halmalo. Tu vas prendre à droite et moi à gauche. J'irai du côté de Fougères, toi du côté de Bazouges. Garde ton sac qui te
donne l'air d'un paysan. Cache tes armes. Coupe-toi un bâton dans les haies. Rampe dans les seigles qui sont hauts. Glisse-toi derrière les clôtures. Enjambe les échaliers pour aller à travers champs. Laisse à distance les
passants. Evite les chemins et les ponts. N'entre pas à Pontorson. Ah! tu auras à traverser le Couesnon. Comment le passeras-tu?
- A la nage.
- C'est bien. Et puis il y a un gué. Sais-tu où il est?
- Entre Ancey et Vieux-Viel.
- C'est bien. Tu es vraiment du pays.
- Mais la nuit vient. Où monseigneur couchera-t-il?
- Je me charge de moi. Et toi, où coucheras-tu?
- Il y a des émousses. Avant d'être matelot j'ai été paysan.
- Jette ton chapeau de marin qui te trahirait. Tu trouveras bien quelque part une carapousse.
- Oh! un tapabor, cela se trouve partout. Le premier pêcheur venu me vendra le sien.
- C'est bien. Maintenant, écoute. Tu connais les bois?
- Tous.
- De tout le pays?
- Depuis Noirmoutier jusqu'à Laval.
- Connais-tu aussi les noms?
- Je connais les bois, je connais les noms, je connais tout.
- Tu n'oublieras rien?
- Rien.
- C'est bien. A présent, attention. Combien peux-tu faire de lieues par jour?
- Dix, quinze, dix-huit, vingt, s'il le faut.
- Il le faudra. Ne perds pas un mot de ce que je vais te dire. Tu iras au bois de Saint-Aubin.
- Près de Lamballe?
- Oui. Sur la lisière du ravin qui est entre Saint-Rieul et Plédéliac il y a un gros châtaignier. Tu t'arrêteras là. Tu ne verras personne.
- Ce qui n'empêche pas qu'il y aura quelqu'un. Je sais.
- Tu feras l'appel. Sais-tu faire l'appel? »
Halmalo enfla ses joues, se tourna du côté de la mer, et l'on entendit le hou-hou de la chouette.
On eût dit que cela venait des profondeurs nocturnes; c'était ressemblant et sinistre.
« Bien, dit le vieillard. Tu en es. »
Il tendit à Halmalo le nud de soie verte.
Halmalo mit un genou en terre. Il reçut avec un tremblement le nud fleurdelysé, et en approcha ses lèvres; puis s'arrêtant comme effrayé de ce baiser :
« Le puis-je? demanda-t-il.
- Oui, puisque tu baises le crucifix.»
Halmalo baisa la fleur de lys.
Reproduction interdite
COUVERTURES
ANNEXE
quatre-vingt-treize, by Victor HUGO
Editeur : Hachette ( 1959)
Collection : Bibliothèque verte
A.S.I.N : B0000DXY5E
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