Présentation de l'Editeur
Nul mieux que Jim Clark ne pouvait nous parler de Jim Clark, de ses victoires, de ses défaites aussi, de ce métier dangereux et exaltant qu'est le sport
automobile.
Délaissant un instant le volant pour la plume, il nous fait vivre intensément, en témoin direct et passionné, l'ambiance fiévreuse des circuits, le suspense dramatique des fins de course, la folle nuit des vingt-quatre
heures du Mans ou bien encore la sensation enivrante du pilote roulant à plus de 200 km/heure.
Mieux encore, en nous révélant ses méthodes, ses astuces, ses petits et ses grands secrets, Jim Clark nous montre comment il est devenu ce champion hors série, ce roi de la route dont nous admirerons encore davantage
l'intrépidité et la modestie tranquille après avoir tourné la dernière page de son livre.
Aux nombreux amis qui
m'aidèrent à devenir champion
FICHE TECHNIQUE DU LIVRE
TITRE : Jim Clark
AUTEUR : Jim CLARK
EDITION : marabout service
ADAPTATION FRANÇAISE
DE PHILIPPE de BARSY
Ce volume est le trente-huitième de la collection
marabout service
Il constitue l'édition française, mise à jour, de
« Jim Clark at the wheel », publiée par Arthur
Barker Limited, Londres.
La couverture et la mise en pages des hors-texte
sont de Charles Louis.
Les sources de l'iconographie se trouvent en fin
de volume.
L'auteur tient à remercier d'abord Graham Gould,
journaliste automobile très estimé, pour l'aide
qu'il lui a apportée dans la rédaction de l'édition
anglaise; Ian Scott Watson ensuite, sans le
concours duquel il n'aurait jamais entamé une
carrière de coureur automobile, pour son travail
statistique qui figure en fin de ce volume; les
photographes enfin, qui ont fourni les documents
que nous reproduisons ici.
Des presses de Gérard & Cie
68, rue de Limbourg, Verviers
D. 1966/0099/36.
© 1966 by Jim Clark and Editions Gérard & Cie, Verviers .
Reliure : Brochée, illustrée couleurs in recto.
Nombre de pages : 218 TABLE DES MATIÈRES : OUI
Poids : 165 grammes Format : 115 x 180 x 18 mm
I.S.B.N : NON Code Barre = EAN : NON
Livre épuisé chez l'Editeur
Valeur selon état : août 2017 de 0450 à 0490
EXTRAIT Jim Clark, by Jim CLARK page 32
Mon tour est arrivé de prendre le volant. Il faisait beau; il y avait un léger vent froid. C'était l'ancien circuit, avec la côte de Druids, mais sans la partie nouvelle qu'on
utilise maintenant pour les Grands Prix. J'ai grimpé dans la voiture et essayé de trouver, en douceur, la place des différentes commandes. J'étais tellement à l'étroit que j'ai fait, au premier tournant, une faute de
débutant. En y arrivant, en effet, j'ai lâché l'accélérateur et poussé le pied sur ce que je croyais être le frein, rien ne s'est passé parce que j'apputyais, en réalité, sur le panneau du fond. J'ai finalement trouvé
le frein après quelques tâtonnements, et j'ai pris le virage... sur l'herbe. Je me rappelle avoir pensé : « Que dirait Chapman si je démolissais la voiture au premier tournant? » Cela m'a un peu découragé
pour le reste de la séance et je me suis arrêté au dixième tour. Le piquant de l'histoire, c'est que, alors que j'étais à mi-chemin de mon parcours, Colin avait dit à Ian Scott Watson : «: Ce n'est pas mal, pas mal
du tout, pour un garçon qui n'a encore jamais conduit cette voiture! » Et Ian de renchérir : « Oui, pas mal, surtout qu'il n'a jamais vu le circuit! » J'imagine que Colin Chapman ne manqua pas d'être étonné,
car tout le monde connaissait Brands Hatch; il lui sembla sans doute louche que quelqu'un qui ne connaissait pas Brands pût essayer une Formule 2. Il est amusant de rappeler aussi que, jamais de ma vie, je n'avais
conduit à Silverstone avant de signer pour le team Lotus de Formule 1, en 1960. Ma première course à Silverstone fut disputée en mai 1960, lors du Daily Express Trophy.
J'ai eu l'occasion, le même jour, à Brands Hatch, de conduire une Lotus Elite pour la première fois; Colin m'a même pris un tour sur les dix d'une course contre la Porsche que Ian et moi avions employée pendant
la saison et que nous avions prise avec nous au circuit. J'avais cependant de mauvais pneus; aussi étais-je resté très prudent, car je n'avais nulle envie de prendre en marche arrière le virage du Paddock. J'ai encore
attendu d'avoir une seconde session au volant de la Formule 2. J'ai réussi à faire un tour en 58 secondes 9/10, ce qui était assez rapide, mais moins pourtant que Graham Hill qui a établi, en 56 secondes 3/10, un record
officieux.
Cette voiture m'a déplu, en effet, quand j'en suis sorti, Graham Hill a repris le volant et, immédiatement, il a perdu une roue au virage du Paddock! La voiture s'est retournée, a fait plusieurs tonneaux et Graham
Hill a été projeté à l'extérieur. C'en fut trop pour moi : j'ai déclaré que je ne voulais plus jamais piloter cette voiture. Je me souviens d'avoir précisé que je ne conduirais plus jamais une machine si peu solide et que
je ne voulais plus entendre parler de Lotus Formule 2. L'Elite, elle, était d'une autre race. Je la trouvais formidable et, de temps en temps, Ian parla à Colin d'acheter une Elite de pré-série pour courir en 1959.
Ian apprit de Colin, en décembre 1958, que l'Elite serait prête pour le Boxing Day Meeting, la traditionnelle course de Brands Hatch. La veille de Noël, à la suite d'un coup de téléphone, Ian et moi avons pris
le train de nuit pour Londes, qui s'arrête à Berwick. Notre nuit de réveillon se passa très simplement à chercher le sommeil dans le train, avant de prendre, le matin, possession de la voiture au Green Park Hotel. Nous
eûmes tout juste le temps de rouler jusqu'à Brands Hatch et de placer les garnitures de protection des phares avant de commencer les essais. Cette Elite était le modèle original utilisé par Ian lors de ses déplacements
lorsqu'elle ne participait pas à une course.
COUVERTURES année 1966
ANNEXE
Jim Clark, by Jim CLARK
Editeur : marabout service (1956)
A.S.I.N : B003X83FLM
LIENS
Wikipédia
Jim CLARK