22 juillet 2008
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Présentation de l'Editeur
A six mille verstes de Saint-Petersbourg, au fond de la sibérie, derrière les murs du bagne de Tchita, Nicolas Ozareff a rejoint les jeunes nobles libéraux, les intellectuels révoltés, les
officiers généreux, qui, comme lui, ont été condamnés pour le coup d'État manqué du 14 décembre 1825. Les épouses de certains prisonniers ayant obtenu l'autorisation de suivre leurs maris en
exil, le village perdu où se trouve la maison de force voit débarquer, l'une après l'autre, les dames de la capitale, jeunes et belles, vêtues à l'européenne, portant des noms prestigieux et tout
enfiévrées par l'esprit de sacrifice. Elles seront bientôt une dizaine à avoir tout abandonné pour obéir à leur vocation conjugale. Leur vie se règle sur celle des forçats. Elles logent dans de
pauvres isbas, non loin de la prison, reçoivent, deux fois par semaine, la visite de leurs époux enchaînés et, le reste du temps, rôdent le long de la palissade et assiègent le commandant du
bagne, le très vieux et très bienveillant général Léparsky, afin de lui arracher de nouvelles faveurs.
Parmi celles qui sont les plus acharnées à combattre la discipline pénitentiaire se trouve Sophie, la femme de Nicolas. Elle a surmonté la déception sentimentale qui, jadis, l'avait éloignée de son mari et, maintenant, s'emploie de son mieux à le soulager dans sa détresse. Mais elle a beau se dévouer, ce rôle charitable lui pèse. Elle ne cesse de penser au serf Nikita, qui a été son compagnon de voyage et qu'elle a dû laisser à Irkoutsk. Elle en arrive à prier le général Léparsky d'user de son influence pour que le jeune moujik puisse venir à Tchita. Lorsqu'elle apprend qu'il est mort dans des conditions atroces, elle reçoit la révélation du terrible sentiment qu'elle éprouvait pour lui et se détache de Nicolas. Cette brusque froideur le surprend, éveille ses soupçons. Le conflit éclate, d'autant plus lamentable qu'un cadavre en est le prétexte et qu'il a pour cadre une prison. A partir de ce moment, les péripéties se succèdent, violentes, passionnées. Le bagne entier participe au drame.
Les "décembristes", si divers dans leurs caractères et leurs aspirations, le clan courageux, médisant et remuant des Dames de Sibérie, le général Léparsky, les gardes-chiourmes, les paysans, les Bouriates, tous ces personnages, colorés, singuliers, attachants, nous poursuivent, une fois le livre refermé, comme les souvenirs d'un monde que nous aurions connu dans une autre vie.
Parmi celles qui sont les plus acharnées à combattre la discipline pénitentiaire se trouve Sophie, la femme de Nicolas. Elle a surmonté la déception sentimentale qui, jadis, l'avait éloignée de son mari et, maintenant, s'emploie de son mieux à le soulager dans sa détresse. Mais elle a beau se dévouer, ce rôle charitable lui pèse. Elle ne cesse de penser au serf Nikita, qui a été son compagnon de voyage et qu'elle a dû laisser à Irkoutsk. Elle en arrive à prier le général Léparsky d'user de son influence pour que le jeune moujik puisse venir à Tchita. Lorsqu'elle apprend qu'il est mort dans des conditions atroces, elle reçoit la révélation du terrible sentiment qu'elle éprouvait pour lui et se détache de Nicolas. Cette brusque froideur le surprend, éveille ses soupçons. Le conflit éclate, d'autant plus lamentable qu'un cadavre en est le prétexte et qu'il a pour cadre une prison. A partir de ce moment, les péripéties se succèdent, violentes, passionnées. Le bagne entier participe au drame.
Les "décembristes", si divers dans leurs caractères et leurs aspirations, le clan courageux, médisant et remuant des Dames de Sibérie, le général Léparsky, les gardes-chiourmes, les paysans, les Bouriates, tous ces personnages, colorés, singuliers, attachants, nous poursuivent, une fois le livre refermé, comme les souvenirs d'un monde que nous aurions connu dans une autre vie.
FICHE TECHNIQUE DU LIVRE
Titre : La lumière des justes
Tome 04 : Les dames de Siberie
Auteur : Henri TROYAT
de l'Académie Française
Edition : FLAMMARION, ÉDITEUR roman
26, rue Racine, Paris
Dépôt légal : 1er trimestre 1962. AMAZON
Flammarion et Cie, éditeurs (N° 4441). - N° d'impression. 6810.
Livre épuisé chez l' Editeur
IMPRIMERIE DE LAGNY
EMMANUEL GREVIN ET FILS
- - - - - 1 - 1962 - - - - -
Droits de traduction, de reproduction et d'adaptation
réservés pour tous les pays.
© FLAMMARION, 1962.
Printed in France.
Reliure : Brochée carton souple
Nombre de pages : 315 TABLE DES MATIÈRES : NON
Feuilles coupées main
Poids : 340 grammes Format : 14 x 20 cm
I.S.B.N : NON Code Barre = EAN : NON
Annexe
amazon
A.S.I.N : B0000DT91K
WIKIPÉDIA Henri troyat
WIKIPÉDIA La Lumière des justes (feuilleton télévisé)