Présentation de l'Editeur
" On ne peut pas faire voyager une petite fille seule à plus de mille kilomètres! " proteste faiblement tante Henriette...
Et c'est bien pourtant ce qui va se passer. Car tante Henriette (sa seule famille) est très malade et personne ne peut se charger de Betsy. Une seule solution : "l'expédier" par le train à de vagues cousins qui habitent loin, bien loin de New York, là-bas dans le Vermont.
Mais surprise! Ce qui semblait être la pire des épreuves à Betsy, va se révéler la plus extraordinaire des aventures.
D'abord c'est merveilleux de vivre à la campagne, de baratter soi-même le lait pour obtenir une grosse motte de beurre, de gauler les noix... Et puis, il y a Éléonore, la petite chatte blanche, qui va devenir l'amie inséparable. Et surtout, Mélanie, la petite voisine si effacée qui a tant besoin d'être protégée.
Betsy s'épanouit chaque jour davantage et découvre peu à peu que l'essentiel dans la vie est de répandre autour de soi beaucoup d'amour. Ce livre frais et charmant enchantera les lectrices.
Filles
FICHE TECHNIQUE DU LIVRE
Titre : Betsy
Auteur : Dorothy CANFIELD FISHER
Edition : ÉDITIONS G. P., PARIS
est le quatre - vingt-neuvième
de la
COLLECTION
SOUVERAINE
Traduit de l'anglais par Marie-Claude Greig
ILLUSTRATIONS DE PATRICE HARISPE
Couleurs pleines pages hors - texte et in texte et
noir & blanc in texte.
Dépôt légal n° 2703 4e trimestre 1974
Il a été d'imprimé
pour les
sur les presses de Bernard Neyrolles
Imprimerie Lescaret
à Paris
© 1975 - Éditions G. P. - Paris
Reliure : Cartonnée à dos arrondi illustrée couleurs in recto.
Nombre de pages : 184 TABLE DES MATIÈRES : NON
Poids : 220 grammes Format : 150 x 215 mm
I.S.B.N : NON Code Barre = EAN : NON
PRINTED IN FRANCE
Livre épuisé chez l'Editeur
EXTRAIT Betsy by, Dorothy CANFIELD FISHER page 56
Vous savez donc ce que faisaient ces trois-là, mais devinez-vous ce que fit Anne-Élisabeth? Cela vaut la peine de vous le raconter. Dès que cousine Anne, l'air soupçonneux, ouvrit la porte, devant les visages impassibles de tante Abigaïl et d'oncle Henri et l'expression innocente de Black, la petite fille ne put retenir un grand éclat de rire. Jamais de sa vie elle n'avait ri d'aussi bon cœur! Je m'étonne presque qu'elle y soit parvenue! Là-dessus, tante Abigaïl, sans même poser sa tasse, se mit à rire de toutes les rides de son visage - et, croyez-moi, il y en avait beaucoup! - et oncle Henri en fit autant. Cousine Anne, reprenant sa place, s'exclama gravement :
- Papan, maman, Betsy et Black, vous êtes quatre chenapans!
Black sauta du canapé et revint allégrement vers la table, en remuant la queue, la gueule grande ouverte. Il alla poser sa tête sur les genoux d'Anne-Élisabeth. Celle-ci le caressa doucement, oubliant sur-le-champ sa terreur des gros chiens.
Le déjeuner à peine terminé, cousine Anne jeta un coup d'œil à la pendule et s'écria :
- Mon Dieu, Betsy va être en retard si elle ne part tout de suite!
Frappée de stupeur, l'enfant entendit :
- Je t'ai laissée dormir ce matin parce que je te savais très fatiguée par le voyage, mais il n'y a aucune raison pour que tu manques l'école cet après-midi.
Comme Anne-Élisabeth, véritablement paralysée, ne bronchait pas, cousine Anne attrapa le manteau et le bonnet de la petite fille. Sans perdre de temps, elle lui passa les bras dans les manches, lui enfoça le bonnet sur les oreilles et, extirpant des moufles d'une poche, elle les lui tendit en disant :
- Vite, enfile-les. Il fait un froid de loup dehors.
Et, déjà, elle entraînait l'enfant, muett de pur.
Tante Abigaïl lui glissa un petit sablé dans la main :
- Tu le mangeras à la récréation, comme moi quand j'avais ton âge.
Reproduction interdite
COUVERTURES année 1974
ANNEXE
Betsy, by Dorothy CANFIELD FISHER
Editeur : Éditions G. P. (1975)
A.S.I.N : B0014MN41U
LIENS
Wikipédia
Dorothy Canfield Fisher
EXTRAIT de
PUCK DETECTIVE
de Lisbeth Weruer
Collection Souveraine
Puck frissonna, car la soirée était un peu fraîche. Debout dans l'étroit couloir, elle se demanda tout à coup quel était le sens de son expédition nocturne. Pourquoi donc ne retournait-elle pas plutôt dans sa couchette pour continuer à dormir, la tête sous la couverture? Même s'il y avait des affaires de contre-bande à bord, est-ce que ça la regardait? Elle n'avait vraiment aucune raison de se mêler d'une histoire qui ne concernait que les contrebandiers et les douaniers!
La fillette secoua la tête, un peu fâchée contre elle-même, tout en étant persuadée qu'elle ne rentrerait pas dans sa cabine avant d'en avoir découvert davantage. Elle sentait qu'elle resterait à son poste, même si l'entreprise n'était pas exempte de risques. Elle ne connaissait pas les chemins dérobés du navire. Elle n'aurait aucune possibilité de se défendre le cas échéant. Bref, si vraiment son instinct ne la rompait pas, elle se trouvait dans une situation dangereuse! Elle « risquait sa peau » ...
Et puis après? C'était palpitant!
Cependant, elle savait qu'elle n'était pas poussée par cela seulement, mais quelque chose lui disait qu'un être humain aurait besoin de son aide.
Elle se glissa le long du passage noir comme un four. Son cœur battat, et elle voulut bien l'avouer, plus tard, qu'elle avait eu peur. Mais elle ne se l'avoua pas alors! Pas un moment où elle avait toutes les raisons de faire demi-tour!
EXTRAIT de
LES CINQ DU BORD DE L'EAU
de Jane Flory
Collection Souveraine
A force de faire tourner la clé dans la serrure, papa finit par ouvrir la porte, qui grinça sinistrement. A la queue leu-leu, la famille Stuart entra dans la cuisine, la plus sale, la plus sombre, la plus énorme que l'on puisse imaginer. Ils en restèrent muets de stupeur, tous, sauf Georges qui se mit à aboyer d'étonnement, du fin fond de son large coffre; son « Wou-hou » retentit dans la maison vide.
Au bout d'un moment, d'une toute petite voix hésitante, maman murmura :
- Eh bien, en tout cas, vous ne manquerez pas de place...
- Ça, c'est l'odeur d'un putois, dit M. Miller avec bon sens; cela s'en ira vite, une fois les fenêtres ouvertes.
- Maman, qu'est-ce que c'est que ce drôle de truc? demanda Hélène.
- Mon Dieu, c'est une pompe à eau! Il va falloir pomper l'eau? se lamenta maman. Monsieur Jenkins ne m'en avait pas soufflé mot...
Elle eut beau pousser le levier plusieurs fois, rien ne se produisit.
- Et, en plus, elle a besoin d'être amorcée, cette pompe, gémit-elle de plus belle.
- Oh! maman, qu'est-ce qu'on va faire? demanda anxieusement Jérôme.
Pour une fois il ne riait pas.
- Nous allons essayer de tirer le meilleur parti possible de ma bêtisse, voilà ce que nous allons faire. Dire que j'ai jeté cinquante dollars par les fenêtres, qui ne s'ouvrent même pas!