Présentation de l'Editeur
La charmante héroïne de Shirley, hôtesse de l'Air est maintenant en possession de son diplôme. Emue, elle se dispose avec fierté à cette grande épreuve que constitue un premier vol.
Une hôtesse peut-être jamais prévoir quelle sorte d'aventures l'attendent au cours d'un voyage?... Avant de décoller, Shirley s'est justement vu confier un enfant non accompagné. Or, les circonstances, imprévues autant qu'étranges, dans lesquelles le petit Bobby a été remis entre ses mains par sa grand-mère, avant le départ, ne laissent pas de l'inquiéter...
FICHE TECHNIQUE DU LIVRE
TITRE : SHIRLEY et l'affaire du diamant
AUTEUR : Edward HOME-GALL
Edition : Editions G. P. Paris
numéro de référence : 365
est le soixante-cinquième
de la
COLLECTION SPIRALE
Traduit de l'anglais par Lola Tranec
Cet ouvrage a été publié dans la langue originale
parWorlds Distributors Ltd à Manchester,
sous le titre
SHIRLEY FLIGHT AIR HOSTESS
AND THE DIAMOND SMUGGLERS
et sous le pseudonyme de JUDITH DALE
Dépôt légal n° 1004 - 3° trimestre 1962 Parution Novembre 1962
il a été imprimé
par Offset-Color
à Paris
Illustrations de Vanni Tealdi
couleurs pleine page hors-texte, et in texte, et
noir & blanc in texte.
Une voiture de police s'arrêta tout près. p. 39
Elle posa son sac de voyage et le ballon sur le comptoir. p. 59
Il fallut le porter jusqu'à la voiture. p. 103
Au dernier moment, le conducteur donna un coup de volant... p. 119
Pourquoi le Spectre se trouvait-il à l'aérogare d'Amsterdam... p. 175
© 1962 - Socièté Nouvelle des Éditions G. P., Paris
Reliure : cartonné pelliculée couleurs illustrée in recto.
Nombre de pages : 187 TABLE DES MATIÈRES : NON
Poids : 205 grammes Format : 130 x 180 x 17 mm
I.S.B.N : NON Code Barre = EAN : NON
Livre épuisé chez l'Editeur
Valeur sur le Web selon état Septembre 2013 de 1Euro 50 à 2Euros
EXTRAIT SHIRLEY et l'affaire du diamant, by Edward HOME-GALL page 37
Shirley se sentait défaillir. Pourquoi avoir accepté que cette femme les emmène? Mr. Norton devait être en train de l'attendre, au bureau des vols, lui qui avait tant de travail, par-dessus le marché. Et s'il avait déjà donné sa place à l'hôtesse de renfort! Et il devait s'inquiéter au sujet de cet enfant « non accompagné », qui n'arrivait pas.
Une voiture de police s'arrêta tout près. La portière s'ouvrit et un gradé en sortit, trois galons brillant sur sa manche bleue.
- Ah! voilà le sergent de la brigade mobile, soupira le policeman, soulagé. Attendez une minute, miss. Je vais lui poser la question, au sujet de vous deux et de l'enfant. Mais il aurait fallu que Shirley fût attachée dans la voiture pour y rester. Serrant toujours Bobby sur son cœur, elle suivit le policeman, fendant derrière lui la petite foule déjà assemblée autour des deux voitures.
Elle attendit, haletante, tandis que le policeman faisait son rapport au gradé.
- Et cette jeune fille, sergent..., conclut-il en désignant Shirley, est une des deux passagères que la propriétaire de la voiture s'est trouvée charger par hasard pour les emmener à l'aérogare. Elle dit qu'elle est hôtesse de l'air et qu'elle doit prendre son service à bord de l'avion qui part pour Amsterdam à cinq heures. Elle voudrait qu'on la laisse partir maintenant, pour ne pas rater l'avion.
- Le petit garçon doit prendre aussi cet avion, ajouta Shirley. Il sera sous ma responsabilité et si nous pouvions prendre cet avion l'horrible personnage ne pourrait plus essayer de le kidnapper. Du moins... si on ne l'a pas encore arrêté.
Elle espérait presque, à cet instant, que l'homme au regard d'aigle courait toujours. La réponse du sergent lui apporta une sorte de soulagement, mais aussitôt une nouvelle terreur lui rongea le cœur.
- Non, miss, il n'est pas encore arrêté. La voiture verte avait été volée près de l'aérogare, il y a une demi-heure à peine, et nous venons d'apprendre par radio qu'elle a été retrouvée, abandonnée, sur la route de Bath à moins d'un kilomètre d'ici. C'est pourquoi je suis venu aussitôt, vous demander de me fournir une description aussi exacte que possible du voleur. Je suppose que vous n'avez pas pu distinguer son visage.
- Non, seulement ses yeux, des yeux foncés au regard cruel, répondit Shirley avec un frisson. Il avait dissimulé son visage sous un foulard!
Elle fut tentée, l'espace d'une seconde, de demander ces renseignements à Mrs. Bakker et, en plus, le nom du personnage. Mais elle se dit qu'une phrase aussi imprudente conduirait le sergent à demander un supplément d'information, et alors s'envolerait le dernier espoir de prendre l'avion d'Amsterdam.
Shirley savait bien qu'il ne fallait pas cacher la vérité à la police, mais elle n'avait pas le temps d'y penser sur le moment. C'était un sujet à débattre - plus tard - entre elle et sa conscience. Elle lança un regard furtif à la foule qui grossissait autour de la voiture, craignant presque d'y découvrir un regard d'aigle, un regard malfaisant qui la hantait.
Elle se retourna, implorante, vers le sergent.
- Vous voyez bien que nous n'y sommes pour rien! s'écria-t-elle avec l'accent du désespoir. Si cet horrible individu est encore en liberté et tout près d'ici, il peut renouveler sa tentative de kidnapper Bobby, ou lui faire du mal. Bobby serait en sécurité si je pouvais l'emmener à Amsterdam tout de suite.
Le sergent réfléchit.
- Hum, je vois ce que vous voulez dire, miss, et je suis de votre avis : l'enfant serait plus en sûreté avec vous qu'ailleurs. Et puis, Madame ici présente pourrait me donner tous les renseignements voulus sur cette affaire. Eh bien, miss, vous, votre amie et l'enfant, vous n'avez qu'à sauter dans la voiture et nous vous emmènerons à l'aérogare sous la protection de la police. Après quoi, vous aurez la responsabilité de ce charmant bambin, et il vous restera à le remettre entre les mains de son onle, à Amsterdam.
Shirley poussa un soupir de soulagement et s'engouffra, avec le petit garçon, dans la voiture de police, suivie de près par Wendy.
- Je vais seulement prendre vos noms et adresses, mesdemoiselles, et je ne vous retiendrai pas plus longtemps, ajouta le sergent. Je vois, d'après votre insigne, que vous faites partie de la C.A.T., de sorte que nous n'aurons pas de mal à vous retrouver, le cas échéant.
Au moment où la voiture allait démarrer, Mrs. Bakker se précipita, fendant la foule et tenant entre ses mains couvertes de bagues le gros ballon multicolore de Bobby. Shirley, qui reprenait déjà courage, en fut toute penaude.
« Oh! là! là! quelle parfaite hôtesse je fais. Je n'avais rien oublié de moins que le ballon de Bobby. »
- Tenez! s'exclama Mrs. Bakker, ne partez surtout pas sans cela, dans votre propre intérêt, ou Bobby ne cessera pas de pleurer jusqu'à Amsterdam!
Shirley prit le ballon qu'on lui tendait par la fenêtre ouverte. Au même instant la voiture démarra, et il lui sembla voir passer un éclair étrangement moqueur dans le regard de Mrs. Bakker.
Reproduction interdite
COUVERTURES année 1962 Exemplaire original
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ANNEXE
SHIRLEY et l'affaire du diamant, by Edward HOME-GALL
Editeur : Editions G. P. Paris. Impr. Offset-color (1962)
A.S.I.N : B0014VD2MC
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