Présentation de l'Editeur
Il savait qu'il n'aurait jamais dû prendre une auto-stoppeuse au bord de la route. Mais il ne pouvait en toute conscience abandonner cette jeune
fille à la tombée de la nuit, en lisière du désert.
Et pourtant...
FICHE TECHNIQUE DU LIVRE
Titre : A jeter aux chiens
Auteur : Dorothy HUGHES
Edition : GALLIMARD nrf
TRADUIT DE L'AMRICAIN
PAR RAOUL HOLZ
Titre original :
THE EXPANDABLE MAN
Panique 21
Dépôt légal : 1er trimestre 1964
- N° d'éd. 10077. - N° d'Imp. 1 472. -
Imprimé en France
ACHEVÉ D'IMPRIMER LE
20 JANVIER 1964 SUR LES
PRESSES DE L'IMPRIMERIE
BUSSIÈRE, SAINT-ARMAND (CHER)
Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation
résevés pour tous les pays, y compris l'U. R. S. S.
© 1963, by Dorothy B. Hughes
© 1964, Éditions Gallimard. pour la traduction française
Reliure : Broché sur carton souple
Nombre de pages : 188 TABLE DES MATIÈRES : NON
Poids : 129 grammes Format : 120 x 185 mm
I.S.B.N : NON Code Barre = EAN : NON
Livre épuisé chez l'Editeur
COUVERTURES
ANNEXE
A jeter aux chiens, by Dorothy HUGHES
Editeur : Gallimard Saint-Amand, impr. Bussière (1964)
A.S.I.N : B0014VDA4M
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EXTRAIT A jeter aux chiens, by HUGHES page 49
Le mariage se déroula dans une atmosphère de bonheur paisible. Il y eut de belles paroles paroles prononcées par le grand-père, les inévitables
minutes d'émotion, puis l'allégresse générale. Hugh s'efforça d'y participer, mais si, par instants, il échappait à son anxiété, c'était pour contempler Ellen parmi les demoiselles d'honneur,
vêtues de tulle feuille morte. Enfin, l'on découpa le chef-d'œuvre de grand-mère, une énorme pièce montée blanche, et on porta les toasts traditionnels. Hugh se limita à une coupe de champagne.
Il n'allait pas s'exposer à avoir la tête lourde ce soir.
A six heures, Clytie jeta son bouquet de mariée du haut de l'escalier fleuri. John avait dû combiner soigneusement leur départ, qui passa inaperçu. Les invités commençaient à s'en aller
quand Hugh réussit à rejoindre Ellen dans un coin du salon.
- Quand vous voudrez, lui murmura-t-il.
C'étaient les premiers mots qu'il lui adressait depuis le début de la cérémonie.
- Je suis à vous.
- Filons en douce. Nous reverrons la famille à l'aéroport. Je dois les y conduire.
Ellen alla chercher un petit sac brodé et ils s'éclipsèrent discrètement au milieu d'un groupe d'invités.
- Nous pourrions aller dans ma chambre aux Palmiers, dit Hugh dans la voiture, mais j'aimerais mieux pas.
Elle comprit à demi mot.
- Comme vous voudrez.
Hugh démarra, en surveillant le rétroviseur pour s'assurer qu'il n'était pas suivi. Une fois sorti des faubourgs de la ville, il gagna la campagne de Scottsdale puis, obliquant vers le
nord, rejoignit une petite route qui longeait le canal. Il se rangea le long de la berge et coupa le contact. Il n'y avait pas une maison en vue, ni le moindre nuage de poussière annonçant
l'approche d'une voiture.
Il offrit une cigarette à Ellen, en prit une lui-même et les alluma.
- Il s'agit de cette jeune fille, n'est-ce pas? dit Ellen après un long silence.
Il se tourna vers elle et la regarda bien en face.
- Je me doutais que vous aviez deviné.
LIENS
Wikipédia
Dorothy HUGHES
Collection Panique Gallimard nrf
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