Présentation de l'Editeur
CE mélange subtil 'humour et d'émotion qui caractérise toute l'œuvre de Dickens, on le retrouve dans le célèbre "David Copperfield" qui, à lui seul, aurait suffi à assurer la gloire de son auteur.
Faisant cortège au héros du récit, que nous suivons depuis ses années d'enfance jusqu'à l'âge d'homme, voici les personnages ui ont, avec lui, conquis l'immortalité : la tante Trotwood, Peggotty, la servant au grand cœur, M. Dick, Uriah Heep, Dora, Agnès, enfin l'inénarrable M. Micawber.
On retrouve avec un plaisir toujours renouvelé ces personnages mêlés à tant d'épisodes fameux.
FICHE TECHNIQUE DU LIVRE
Titre : David COPPERFIELD
Auteur : Charles DICKENS
Edition : HACHETTE
Bibliothèque VERTE numéro : 20/0513/0
TRADUIT SOUS LA DIRECTION DE P. LORAIN.
TEXTE ABRÉGÉ POUR LA BIBLIOTHÈQUE VERTE
ILLUSTRATIONS DE J. PECNARD
noir & blanc pleine page annotées, in texte.
NON, IL N'Y AVAIT PERSONNE. page 33
« M. WICKFIELD EST-IL CHEZ LUI? » page 87
J'ALLAI D'ABORD DIRE ADIEU A AGNÈS. page 103
M. MICAWBER CRIAIT : « APPROCHEZ! » page 203
Dépôt légal n° 2175, 2° trimestre 1976.
IMPRIMÉ EN FRANCE PAR BRODARD ET TAUPIN
Usine de La Flèche, le 15-04-1976.
20 - 01 - 0513 - 30 Trentième tirage dans la collection BIBLIOTHÈQUE VERTE
Librairie Hachette, 1935
Tous droits de traduction de reproduction
et d'adaptation réservés pour tous pays.
Poids : 175 grammes Format : 110 x 165 mm
I.S.B.N : 2 - 01 - 001542 - 8 Code Barre = EAN: NON
Reliure : cartonné pelliculée, illustrée couleurs in recto.
BRODARD ET TAUPIN RELIURE
Nombre de pages : 256 TABLE DES MATIÈRES : NON
Livre épuisé chez l'Editeur
EXTRAIT David COPPERFIELD by, charles DICKENS page 106
En conséquence des bonnes intentions de ma tante, je fus, peu après, pourvu d'une bourse bien garnie et d'une malle, et elle me congédia tendrement pour mon voyage d'exploration Au moment du départ, elle me donna quelques bons conseils, et beaucoup de baisers, en me disant que, comme son projet était de me fournir l'occasion de regarder autour de moi et de réfléchir un peu, elle me conseillait de passer quelques jours à Londres, si cela me convenait, soit en me rendant dans le Suffolk, soit en en reenant. En un mot, j'étais libre de faire ce qu'il me plairait pendant trois semaines ou un mois, sans autre programme que de réfléchir et de regarder autour de moi. Je m'engageais, en outre, à lui écrire trois fois par semaine, pour la tenir au courant de ce que je ferais.
J'allais d'abord à Cantorbéry pour dire adieu à Agnès et à M. Wickfield, ainsi qu'au bon docteur. Puis, je me rendis à Londres, où je retrouvai mon ancien camarade Steerforth, devenu étudiant à Oxford Je devai me rendre à Yarmouth pour voir ma fidèle Peggotty, je décidai Steerfort à m'accompagner.
Quand nous fûmes au terme de notre voyage, Steerforth s'en retourna chez lui, et moi je pris le chemin de Lincoln's Inn où se trouvait ma tante, venue de Douvres . Quoiqu'il fût déjà tard, elle était encore debout et m'attendait pour souper. Si j'avais fait le tour du monde depuis notre séparation, nous n'aurions pas été, je crois, plus contents de nous revoir. Ma tante pleurait de tout son cœur en m'embrassant, et elle me dit, en faisant semblant de rire, que, si ma pauvre mère était encore au monde, elle ne doutait pas que sa petite innocence n'eût versé de larmes.
« Et vous avez donc abandonné M. Dick, ma tante? lui demandai-je. J'en suis bien fâché. Ah! Jeannette, comment vous portez-vous? »
Pendant que Jeannette me faisait la révérence, en me demandant des nouvelles de ma santé, je remarquai que le visage de ma tante s'allongeait considérablement.
« J'en suis bien fâchée aussi, dit ma tante, en se frottant le nez, mais je n'ai pas eu un moment l'esprit en repos depuis que je suis ici. »
Elle ne me laissa pas le temps de lui demander la cause de son inquiétude.
« Je suis convaincue, reprit ma tante, en appuyant a main sur la table avec une fermeté mélancolique, je suis convaincue que Dick n'a pas assez de caractère pour chasser les ânes. Décidément il manque d'énergie. J'aurais dû laisser Jeannette à sa place, j'aurais eu l'esprit bien plus tranquille Si jamais un âne a passé sur ma pelouze, continua-t-elle avec vivacité, il y en avait un cet après-midi à quatre heures; car j'ai senti un frisson qui m'a couru de la tête aux pieds, et je suis sûre que c'était un âne! »
Reproduction interdite
COUVERTURES année 1976
ANNEXE
David COPPERFIELD, by Charles DICKENS
Editeur : Hachette Bibliothèque verte
A.S.I.N : B0000DMF9F
DU MÊME AUTEUR
dans la Bibliothèque Verte :
- LES AVENTURES DE M. PICKWICK
- OLIVIER TWIST
- LA PETITE DORIT
- LES GRANDES ESPÉRANCES
dans Idéal-Bibliothèque :
- LE GRILLON DU FOYER
dans La Galaxie :
- OLIVIER TWIST
- DAVID COPPERFIELD
LIENS
Wikipédia
David Copperfield
Wikipédia
Charles Dickens