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Néant
FICHE TECHNIQUE DU LIVRE
Titre : L'école des Robinsons
Auteur : Jules VERNE
Edition : LIBRAIRIE HACHETTE
NOUVELLE BIBLIOTHEQUE D'EDUCATION ET DE RECREATION
BIBLIOTHÈQUE VERTE
1-32. - Imprimerie HACHETTE 9, rue Stanislas. Paris.
Copyright by Librairie HACHETTE, Paris
1932. Tous droits de reproduction, de reproduction
d'adaptation réservés pour tous pays.
Reliure : Relié sur cartonnage percaline verte
Nombre de pages : 252 TABLE DES MATIÈRES : OUI
Poids : 214 grammes Format : 125 x 170 mm
I.S.B.N : NON Code Barre = EAN : NON
Livre épuisé chez l'Editeur
EXTRAIT L'école des Robinsons, by Jules VERNE page : 19
Mais quel était ce téméraire qui osait venir lutter à coup de dollars contre William W. Kolderup, de San-Franscisco?
C'était J.-R. Taskinar, de Stockton.
J.-R. Taskinar était riche, mais il était encore plus gros. Il pesait quatre cent quatre-vingt-dix livres. S'il n'était arrivé que « second » au dernier concours des hommes gras de
Chicago, c'est qu'on ne lui avait pas laissé le temps d'achever son dîner, et il avait perdu une dizaine de livres.
Ce colosse, auquel il fallait des sièges spéciaux pour qu'il pût y asseoir son énorme personne, habitait Stockton, sur le San-Joachim. C'est là une des plus importantes villes de la
Californie, l'un des centres d'entrepôts pour les mines du sud, une rivale de Sacramento, où se concentrent les produits des mines du nord. Là, aussi, les navires embarquent la plus grande
quantité du blé californien.
Non seulement l'exploitation des mines et le commerce des céréales avaient fourni à J.-R. Taskinar l'occasion de gagner une fortune énorme, mais le pétrole avait coulé comme un autre
Pactole à travers sa caisse. De plus, il était grand joueur, joueur heureux, et le « poker », la roulette de l'Ouest Amérique, s'était toujours montré prodigue envers lui de ses numéros pleins.
Mais, si riche qu'il fût, c'était un vilain homme, au nom duquel on n'accolait pas volontiers l'épithète d' « honorable », si communément en usage dans le pays. Après tout, comme on dit, c'était
un bon cheval de bataille, et peut-être lui en mettait-on sur le dos plus qu'il ne convenait. Ce qui certain, c'est qu'en mainte occasion il ne se gênait pas pour user du « derringer », qui est
le révolver californien.
Reproduction interdite
ANNEXE
L'école des Robinsons, by Jules VERNE
Editeur : Librairie Hachette Bibliothèque verte (1 janvier 1932)
A.S.I.N : B003X7DIYC
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