Présentation de l'Editeur
Néant
PRÉFACE
Mes Petites Filles modèles, ne sont pas une création; elles existent bien réellement : ce sont des portraits; la preuve en est dans leurs imperfections mêmes. Elles ont des
défauts, des ombres légères qui font ressortir le charme du portrait et attestent l'existence du modèle. Camille et Madeleine sont une réalité dont peut s'assurer toute personne qui connaît
l'auteur.
COMTESSE DE SÉGUR,
née Rostopchine.
FICHE TECHNIQUE DU LIVRE
Titre : Les petites filles modèles
Auteur : Comtesse de SEGUR NEE ROSTOPCHINE
Edition : CASTERMAN
Collection Comtesse de Ségur
Illustrations de JOBBÉ-DUVAL
Couverture de Marcel MARLIER
noir & blanc pleine page annotées in texte.
Marguerite s'entêta à garder sa poupée. p. 59
Approchez, petite voleuse; pourquoi avez-vous bu le vin? p. 77
On lui fit prendre une tasse de tilleul. p. 93
Et poussant un gémissement douloureux, elle ferma les yeux... p. 107
Je vous dis de ramasser ces papiers, mademoiselle. p. 101
...le tapage devint tel, que toute la maison vint savoir la cause de ce bruit. p. 121
C'était une cabane, une hutte de bûcheron... p. 131
Ah çà! mes mignonnes, où faut-il vous mener? p. 149
Marguerite se dressa sur la pointe des pieds pour l'embrasser. p. 159
Imprimé en Belgique par Casterman. S. A. Tournai septembre 1983 N° édit.-impr. 2646.
Dép. lég. 4e trimestre 1979 : D. 1981/0053/22
Déposé au Ministère de la Justice, Paris
(loi n° 49.956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse)
Reliure : Cartonnée; illustrée couleurs en recto
par Marcel MARLIER
Nombre de pages : 190 TABLE DES MATIÈRES : OUI
Poids : 198 grammes Format
: 120 x 170 mm
I.S.B.N : 2-203-13512-3 Code Barre = EAN
: NON
Livre épuisé chez l' Editeur
EXTRAIT Les petites filles modèles, by Comtesse de SÉGUR page 98
MADAME DE FLEURVILLE. - Non, Madeleine, je veux qu'elle reste seule jusqu'à ce soir; elle est encore trop en colère pour t'étonner; j'irai lui parler dans
une heure.
Et Mme de Fleurville alla avec Camille et Madeleine rejoindre Mme de Rosbourg; les petites étaient tristes; c'est en jouant avec leurs poupées, elles pensaient combien on était plus heureuse
quand on est sage.
Pendant ce temps, Sophie, restée seule dans le cabinet de pénitence, pleurait, non pas de repentir, mais de rage; elle examina le cabinet pour voir si on ne pouvait pas s'en échapper : la fenêtre
était si haute que, même en mettant la chaise sur la table, on ne pouvait pas y atteindre; la porte, contre laquelle elle s'élança avec violence, était trop solide pour pouvoir être enfoncée.
Elle chercha quelque chose à briser, à déchirer : les murs étaient nus, peints en gris; il n'y avait d'autre meuble qu'une chaise en paille commune, une table en bois blanc commun; l'encrier
était un trou fait dans la table et rempli d'encre; restaient la plume, le papier et le livre dans lequel elle devait copier. Sophie saisit la plume, la jeta par terre, l'écrassa sous ses pieds;
elle déchira le papier en mille morceaux, se précipita sur le livre, en arracha toutes les pages, qu'elle chiffonna et le mit en pièces; elle voulut aussi briser la chaise, mais elle n'en eut pas
la force et retomba par terre haletante et en sueur. Quand elle n'eut plus rien à casser et à déchirer, elle fut bien obligée de rester tranquille. Petit à petit, sa colère se calma, elle se mit
à réfléchir, et elle fut épouvantée de ce qu'elle avait fait.
« Que va dire Mme de Fleurville? pensa-t-elle, quelle punition va-t-elle m'infliger? car elle me punira certainement... Ah bah! elle me fouettera. Ma belle-mère m'a tant fouettée que j'y suis
habituée. N'y pensons plus, et tâchons de dormir...»
Sophie ferme les yeux, mais le sommeil ne vient pas; et elle est inquiéte; elle tressaille au moindre bruit; elle croit toujours voir la porte s'ouvrir. Une heure se passe, elle entend la clef
tourner dans la serrure; elle ne s'est pas trompée cette fois : la porte s'ouvre, Mme de Fleurville entre. Sophie se lève et reste interdite. MMe de Fleurville regarde les papiers et dit à Sophie
d'un ton calme :
« Ramassez tout cela, mademoiselle. »
Sophie ne bouge pas.
« Je vous dis de ramasser ces papiers, mademoiselle » , répéta Mme de Fleurvillle.
Sophie reste immobile. Mme de Fleurville, toujours calme : « Vous ne voulez pas, vous avez tort : vous aggravez votre faute et votre punition. »
Mme de Fleurville appelle : « Élisa, venez, je vous prie, un instant. »
Élisa entre et reste ébahie devant tout ce désordre.
Reproduction interdite
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COMMENTAIRE en ligne
Les petites filles modèles, by Comtesse de SÉGUR
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ANNEXE
Les petites filles modèles, by Comtesse de SÉGUR
Editeur : Casterman (4 mai 1993)
Collection : Collection Comtesse de Ségur
A.S.I.N : 2203135123
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