Présentation de l'Editeur
Néant
A MON PETIT-FILS
LOUIS DE SÉGUR-LAMOIGNON
Cher enfant, tu es fort et généreux comme un lion, doux comme un agneau et sage comme un ange. En lisant l'histoire de Giselle, tu te garderas bien de l'imiter; au lieu d'être agneau,
elle est loup; au lieu d'être ange, elle est diable. Je ne crains donc pas que tu souffres de la comparaison avec cette méchante petite fille. Il faut en remercier ton Papa et ta Maman, qui
t'élèvent si bien qu'on ne te voit pas de défauts, et que tes bonnes qualités ressortent dans toute leur beauté.
C'est ainsi que te juge ma vive tendresse.
Ta grand'mère qui t'aime,
COMTESSE DE SÉGUR,
née ROSTOPCHINE.
FICHE TECHNIQUE DU LIVRE
Titre : Quel amour d'enfant!
Auteur : COMTESSE DE SÉGUR NEE ROSTOPCHINE
Edition : CASTERMAN
Illustrations de Jobbé-Duval
Couverture de Marcel Marlier
noir & blanc pleine page, in texte annotées.
On a été chercher les sergents de ville. (p 49)
Mon pauvre papa, je vous demande de laisser maman me gronder! (p. 73)
Je vous tiens! Vous allez me mener chez Pierre avant de rentrer chez moi. (p. 77)
Il la coiffa selon le mauvais goût qu'elle avait montré dans le choix des fleurs. (p. 85)
On remercia le brave gendarme. (p. 139)
Vous croyez, Monsieur Julien, qu'il y a du danger? (p. 151)
Mademoiselle! Arrêtez un instant, je ne peux pas vous suivre. (p. 157)
Il s'est mis à genoux devant moi... (p. 175)
Dépôt légal 4e trimestre 1980. D. 1980/0053/15
Imprimé en Belgique par Casterman. S. A. Tournai, juillet 1982. N° edit.-impr : 2127.
Reliure : Cartonnée; illustrée couleurs en recto
Nombre de pages : 190 TABLE DES MATIÈRES : OUI
Poids : 197 grammes Format : 120 x 180 mm
I.S.B.N : 2-203-13516-6 Code Barre = EAN
: NON
Livre épuisé chez l' Editeur
EXTRAIT Quel amour d'enfant!, by Comtesse de SÉGUR page 63
GISELLE. - Alors pourquoi me grondez-vous?
LÉONTINE. - Je ne te gronde pas, mon enfant, je te parle. Ce qui est mal, c'est d'avoir l'air de ne plus m'aimer, de n'aimer que papa, de se moquer de ce que je dis, en un mot, d'être
impertinente avec moi. Voilà ce qui est mal.
GISELLE. - Vous me refusez ce qui m'amuse; papa veut bien me l'accorder, et vous l'en empêchez. Croyez-vous que ce soit agréable?
LÉONTINE. - Non, ce n'est pas agréable; mais ce n'est pas une raison pour être impertinente envers moi, qui t'aime tant et qui cherche toutes les occasions de te le prouver.
GISELLE. - Oui, joliment! en me grondant et en me punissant.
LÉONTINE. - Ma pauvre Giselle, tu as encore de l'humeur, tu ne sais pas ce que tu dis.
GISELLE. - Je crois bien que j'ai de l'humeur! ma bonne n'a fait que me gronder tout le temps de la promenade.
Léontine, enchantée de donner une satisfaction quelconque à Giselle, se retourna vers la bonne.
LÉONTINE. - Pourquoi, Émilie, grondez-vous Giselle? Elle a pourtant été assez punie pour que vous la laissiez tranquille pendant sa promenade.
LA BONNE. - Mon Dieu, Madame, je ne pouvais pas faire autrement; elle s'amusait à courir après toutes les balles des enfants et à les jeter dans les massifs entourés, dans lesquels Madame sait
qu'il est défendu d'entrer; de sorte que tous ces pauvres enfants pleuraient et criaient de tous les côtés; les bonnes étaient furieuses; elles me tombaient sur le dos; je ne pouvais pourtant pas
la laisser continuer; on avait été chercher des sergents de ville; Madame pense l'esclandre que cela aurait fait, de voir Giselle emmenée au poste par les sergents de ville.
LÉONTINE. - Vous auriez pu la mener plus loin.
LA BONNE. - C'est ce que j'ai fait, Madame, malgré ses injures et sa résistance; mais plus loin elle a recommencé un autre jeu; elle enlevait et lançait au loin les chapeaux des enfants qui se
trouvaient à quelque distance de leurs bonnes; les enfants couraient après leurs chapeaux, les bonnes couraient après leurs enfants, Giselle reprenait les chapeaux pour les lancer plus loin.
Madame juge du désordre, des cris, et puis des reproches que j'avais à subir. Il a bien fallu gronder Mlle Giselle et l'emmener encore plus loin. Arrivée près des fontaines, la voilà qui imagine
de puiser de l'eau avec la main et d'en jeter sur les passants; un monsieur qui en avait reçu deux fois dans la figure, s'est fâché; il a saisi l'oreille de Mademoiselle et la lui a secouée à me
faire peur; je croyais que l'oreille allait lui rester dans la main. Mlle Giselle a crié pendant un quart d'heure; il s'est formé un rassemblement autour de nous; c'est ce qui fait que j'ai
abrégé la promenade et que je l'ai ramenée à la maison.
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ANNEXE
Quel amour d'enfant!, by Comtesse de SÉGUR
Editeur : CASTERMAN (4 mai 1993)
Collection : : Collection Comtesse de Ségur.
A.S.I.N : 2203135166
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