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Néant
FICHE TECHNIQUE DU LIVRE
Titre : Les Oberlé
Auteur : René BAZIN
DE L'ACADÉMIE FRANÇAISE
Edition : CALMANN-LÉVY
Collection : pourpre
— Dépal légal 151 —
Tous droits de traduction, de reproduction
et d'adaptation
réservés pour tous pays.
Reliure : Reliée sur cartonnage
Titrage doré à chaud inscrit au dos
Nombre de pages : 249 TABLE DES MATIÈRES : OUI
Poids : 240 grammes Format : 115 x 255 mm
I.S.B.N : NON Code Barre = EAN : NON
Livre épuisé chez l'Editeur
TABLES DES CHAPITRES
I. - Nuit de février en Alsace. 1
II. - L'examen. 27
III. - La première réunion de famille. 45
IV. - Les gardiennes du foyer. 64
V. - Les compagnons de route. 77
VI. - La frontière. 90
VII. - La vigile de Pâques. 100
VIII. Chez Carolis. 124
IX. - La rencontre. 137
X. - Le dîner chez le conseiller Brausig. 149
XI. - En suspens. 166
XII. - La récolte du houblon. 170
XIII. - Les remparts d'Obernai. 201
XIV. - Le dernier soir. 217
XV. - L'entrée au régiment. 223
XVI. - Dans la forêt des Minières. 242
EXTRAIT

M. Ulrich descendit un dernier raidillon. Quelques pas encore, et les écrans de baliveaux et de brouissailles qui cachaient l'espace furent franchis. Le ciel entier se dévoilà et, en dessous, devant, à gauche, à droite, quelquechose d'un bleu plus doux et plus brumeux, qui était la terre d'Alsace. l'odeur des guérets et des herbes mouillées par la rosée se levait du sol, moison de la nuit. Le vent la poussait, le vent froid, passant famillier de cette plaine, compagnon vagabond du Rhin. On ne pouvait distinguer aucun détail dans l'ombre où dormait l'Alsace, si ce n'est, à quelques centaines de mètres, des lignes de toits ramassés et pressés autour d'un clocher gris, tout rond d'abord et terminé en pointe. c'était le village d'Alsheim. M. Ulrich se hâta, retrouva bientôt le cours du torrent, devenu un ruisseau rapide, qu'il avait côtoyé dans la montagne, le suivit, et vit se dégager, haute et massive, dans son parc d'arbres dépouillés par l'hiver, la première maison d'Alsheim : celle des Oberlé.
Elle était bâtie à droite de la route, dont elle était séparée d'abord par un mur blanc, puis par le ruisseau qui traversait le domaine sur plus de deux cents mètres de longueur, fournissant l'eau nécessaire aux machines, et coulant ensuite, agrandi et dirigé savamment, parmi les arbres, jusqu'à la sortie. M. Ulrich franchit la large grille en fer forgé qui ouvrait sur la route, puis le pont, et, passant devant le petit chalet du concierge, laissant à droite les chantiers pleins de bois amoncelés, de planches levées en croix, de perches, de hangars, il prit à gauche l'avenue qui tournait entre les massifs et la pelouse, et arriva devant le perron d'une maison à deux étages, mansardée, construite en pierre rouge de Saverne et qui datait du milieu du siècle. Il était 8 h. 1/2. Il monta vivement au premier, et frappa à la porte d'une chambre.
Une voix jeune répondit :
"Entrez!"
COUVERTURES
ANNEXE
Les oberlé, by René BAZIN
Editeur : Ed.Calmann-Lévy (1938)
A.S.I.N : B0000DP94F
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LIENS
Wikipédia
René BAZIN